Tout ce que vous devez savoir sur les calories de la tomate cerise

Cent grammes de tomates cerises : 18 calories, pas une de plus. Ce chiffre sec, presque provocant, rappelle que la tomate cerise défie les standards caloriques des fruits de nos marchés. Pourtant, sous cette apparente légèreté, le sucre naturel varie en secret, déjouant la routine des étiquettes. D’un panier à l’autre, sa teneur peut presque doubler. Malgré une douceur qui surpasse celle de la tomate classique, son index glycémique reste sagement bas. Les vitamines et minéraux résistent, constants au fil des récoltes, tandis que la densité calorique, elle, s’impose en argument massue pour qui surveille son assiette.

La tomate cerise : un fruit léger sous-estimé

La tomate cerise, avec ses couleurs éclatantes et sa pointe d’acidité, a conquis les tables d’été sans jamais peser sur l’équilibre nutritionnel. Longtemps cantonnée au rôle d’en-cas, cette petite baie appartient pourtant à la grande famille des solanacées et partage des origines sud-américaines avec ses cousines plus volumineuses. Implantée en France, elle rayonne de juin à septembre et offre, à maturité, un concentré de fraîcheur.

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Son principal atout ? Une faible densité calorique : entre 18 et 33 kcal pour 100 grammes, selon la saison ou la variété. Avec près de 94 g d’eau par portion, la tomate cerise affiche l’un des plus faibles apports énergétiques parmi les aliments d’origine végétale. Mais elle ne se limite pas à une simple promesse diététique. Sa place au sein des régimes santé s’explique aussi par la richesse de ses apports.

Polyvalente, la tomate cerise trouve naturellement sa place, quelle que soit la recette. Sa chair ferme et sa saveur marquée font d’elle un ingrédient phare : on la croque crue, on l’enfile en brochette, on la fait rôtir, on la glisse dans une salade ou même dans une confiture. Les producteurs français, notamment ceux engagés dans le bio et la vente en circuits courts, la mettent en avant pour sa fraîcheur et sa qualité. Pour la conserver, rien de plus simple : à température ambiante, hors du soleil, elle tient sans faillir plusieurs jours.

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Colorée, légère, la tomate cerise conjugue gourmandise et équilibre. Sa discrétion côté calories rassure, tandis que ses saveurs et sa versatilité séduisent. Elle mérite bien plus qu’un rôle secondaire dans la diversité de nos fruits et légumes quotidiens.

Combien de calories dans une tomate cerise ? Les chiffres à connaître

Parmi tous les repères nutritionnels, la calorie reste la référence. La tomate cerise, elle, s’amuse des chiffres : sa faible densité calorique la classe parmi les fruits et légumes les moins énergétiques qu’on trouve sur nos tables. Pour 100 grammes, on oscille entre 18 et 33 kcal. La maturité, la variété ou la météo font légèrement varier cette fourchette, mais le chiffre reste modeste. Un fruit isolé pèse 10 à 15 grammes, soit 2 à 5 kcal à peine. Autant dire, rien qui vienne alourdir un repas.

Jetons un œil aux détails de sa composition :

  • Calories : 18 à 33 kcal / 100 g
  • Eau : 90 à 94 g / 100 g
  • Glucides : 3,5 à 5,6 g / 100 g
  • Sucres : 4,8 g / 100 g
  • Fibres : 1,2 g / 100 g
  • Protéines : 0,8 à 1,3 g / 100 g
  • Lipides : < 0,5 g / 100 g

La valeur nutritionnelle de la tomate cerise fait d’elle un choix évident pour qui souhaite surveiller son poids ou simplement diversifier son alimentation sans excès. Sa discrétion énergétique va de pair avec un profil rassasiant et agréable, aussi bien pour la santé que pour le plaisir de varier les saveurs.

Valeur nutritionnelle détaillée : bien plus que de simples calories

Réduire la tomate cerise à son score calorique serait une erreur. Sa richesse va bien au-delà. Parmi ses points forts, la concentration en vitamines et antioxydants attire l’attention. Ces éléments jouent un rôle dans la prévention, la vitalité et la défense des cellules.

Pour 100 grammes, la vitamine C atteint 21,8 mg. Cet apport couvre, selon l’âge et le sexe, 15 à 30 % des besoins quotidiens et soutient le système immunitaire. La vitamine A, via le bêta-carotène, couvre 8 % de la dose journalière, utile pour la vision et la peau. La vitamine K (6 % des apports recommandés) et la vitamine E jouent, elles aussi, un rôle dans la coagulation et la protection contre le stress oxydatif.

Du côté des minéraux, la tomate cerise n’est pas en reste : le potassium (5 % des apports conseillés), le manganèse (6 %) participent à l’équilibre acido-basique, à la transmission nerveuse et à la régulation de la tension.

Mais la vraie signature de la tomate cerise, ce sont ses antioxydants : lycopène et bêta-carotène. Le lycopène, pigment qui lui donne sa couleur rouge-orangé, fait l’objet de nombreuses recherches pour ses effets protecteurs, notamment contre certains cancers. Les fibres, présentes à hauteur de 1,2 g pour 100 g, aident la digestion et renforcent la sensation de satiété.

Ce cocktail nutritionnel place la tomate cerise bien au-delà d’un simple fruit léger : elle s’intègre dans une logique de prévention et de vitalité, où chaque bouchée apporte un bénéfice concret.

Une main tenant des tomates cerises dans un bol blanc en cuisine

Faut-il intégrer la tomate cerise à son alimentation quotidienne ?

Sur les marchés, la tomate cerise attire par sa couleur vive et sa promesse de croquant. Son profil calorique minimal, 18 à 33 kcal pour 100 g, la rend compatible avec une alimentation soucieuse d’équilibre et de contrôle du poids. Riche en eau, elle participe à l’hydratation, tandis que ses fibres facilitent la digestion. Dans une époque où l’on cherche à réinventer son assiette, elle s’impose sans forcer.

Avec son cocktail d’antioxydants, lycopène et bêta-carotène en tête, la tomate cerise s’invite dans la prévention de certains cancers, la protection de la peau et le maintien d’un bon système cardiovasculaire. Les apports en vitamines (C, K, A) et en minéraux (potassium, manganèse) soutiennent l’immunité et l’activité cellulaire quotidienne.

Voici différentes façons d’intégrer la tomate cerise facilement à ses repas :

  • crue, à l’apéritif ou dans une salade,
  • rôtie au four pour accompagner une viande ou un poisson,
  • passée à la poêle,
  • transformée en sauce ou confiture maison.

Pour limiter l’exposition aux pesticides et soutenir les agriculteurs locaux, privilégiez les tomates cerises issues de l’agriculture biologique ou des circuits courts. Conservez-les à température ambiante, à l’abri de la lumière directe. En cas de fortes chaleurs, un passage rapide au réfrigérateur suffit à préserver leur fraîcheur.

La tolérance digestive s’avère très bonne dans la grande majorité des cas. Seules exceptions : allergies ou troubles liés à l’acidité gastrique (ulcère, reflux). Dans ces situations, la prudence reste de mise, mais la tomate cerise n’a pas à disparaître totalement des menus.

Finalement, la tomate cerise avance ses arguments sans tapage : fraîcheur, légèreté, couleur, et une générosité nutritionnelle qui ne se soupçonne qu’après l’avoir goûtée. Il suffit parfois d’un fruit minuscule pour remettre en perspective la puissance d’un choix alimentaire.